Prix des Couturières : un scénario vite écrit…
Ce mercredi 1er mai le temps était maussade sur les hauteurs de Martinvast, théâtre de la course cycliste très attendue par les passionnés de vélo.
Monsieur Jacky Marie, maire, est sur le point de donner le départ sous l’œil avisé de André Picot, 1er adjoint.
Les 35 coureurs (Access 1 et 2, Open 2 et 3) se sont élancés pour les 12 tours d’un circuit de 7,4 km. Soit un total de 88,8 km avec un dénivelé significatif de 1 464 m.
La course en 4 images…
A l’issue du premier passage sur la ligne, 3 coureurs ont faussé compagnie au peloton. Baptiste Houivet (UC Ifs -Hérouville), Pierre Vignet (ES Torigni) et Alexis Delalaye (VC Saint-Lô Pont-Hébert). Baptiste Truffaut (A3C) s’était échappé également, mais il n’a pas pu tenir le rythme imposé par le trio.
Malgré de nombreuses tentatives (trop isolées ?), le peloton ne reverra jamais les 3 fuyards. Tour après tour, l’avance de ces derniers oscillera aux environs de 2 minutes. Dès le second tour la course était « jouée », scénario plutôt inhabituel sur ce circuit.
Lors du dernier tour, la belle entente des échappés s’est logiquement étiolée. Baptiste Houivet s’est montré le plus fort. Il a triomphé avec une confortable avance sur Pierre Vignet et Alexis Delalaye.
A l’heure de la remise des récompenses, Corentin Lemaréchal s’est vu remettre une coupe et un bouquet pour être arrivé le premier de l’A3C. Souvent bien placé, Corentin est auteur d’un bon début de saison.
La course en chiffres…
Coureurs | 39 engagés, 35 partants,18 classés |
Assistance – Organisation | 26 signaleurs + 1 coordinateur |
4 motards | |
2 arbitres FFC | |
6 secouristes Protection Civile | |
1 speaker podium, 1 speaker voiture ouvreuse | |
3 chauffeurs (arbitre, voiture ouvreuse, voiture balai) | |
3 personnes (voiture balai, remise des dossards, inscriptions sur place, saisie des résultats) | |
2 représentants de la municipalité |
L’organisation d’une course cycliste sur la voie publique requiert une quantité importante de ressources humaines et matérielles, ce qui devient évident dès la mise en place de la déclaration de manifestation sportive. Au moment de l’épreuve, comme lors de ce « Prix des Couturières », nous faisons face à un déséquilibre significatif entre le nombre de compétiteurs et celui de bénévoles. Cette disparité constitue une menace tangible pour la pérennité de nos événements cyclistes.