Parcourir 100 km dans un rayon de 10 km
Ce n’est pas l’énoncé d’un problème mathématique !
Mais bien l’équation que devait résoudre le club pour organiser les entrainements des cyclos du 3 avril au 2 mai. Depuis plus d’une année, chaque phase de confinement est rythmée par son lot de restrictions. Ce troisième confinement n’a pas échappé à de nouvelles modalités. Il a fallu composer avec un éloignement maximal de 10 km de son domicile. Face à ces contraintes, il eût était plus facile de renoncer aux sorties club. Ce n’est pas l’option que nous avons retenue. Certes, avant de mettre en place les parcours nous avions conscience que tous les licenciés ne pourraient pas participer, du fait de leur éloignement géographique du club.
Avec un unique point de départ, la gare, les participants se répartissaient par 6 en groupes de niveaux avant d’entamer le parcours. La boucle prévue ne devant pas « sortir » du fameux rayon de 10 km. Cet exercice inhabituel était rendu compliqué par l’emprise maritime sur environ 30 %. Mais qui peut se plaindre d’un tel environnement !
Les tracés nous ont fait découvrir des routes rarement empruntées avec d’incontournables côtes aux pourcentages qui n’ont rien à envier à ceux du Mur de Huy. Le chemin de la Cavée à Querqueville, les Traînes à La Glacerie, la route de la Monteux à Bretteville-en-Saire, en sont des exemples. Ainsi, chaque dimanche les grimpeurs ont pu se faire plaisir avec une moyenne de 1 200 m de dénivelé positif sur la centaine de km parcourus. Bien que toujours proches de nos domiciles, les GPS se sont avéraient de précieux alliés sur ces circuits aux multiples changements de direction.
Cette transition dans notre pratique a obtenu l’adhésion des cyclos puisque durant ces 5 dimanches la participation a été constante. Malgré tout, avec ce faible rayon de 10 km, il reste encore quelques côtes à gravir et des routes à découvrir… Mais tous apprécient de retrouver les routes du bocage, de la Hague ou encore celles du Val de Saire.